Jan
08

Loppet Subaru Orford 2010

Nom: Loppet Subaru Orford

Distances: 30 km (32,6 km)
Style: classique
Participants, l’an passé: 77 (14 F, 63 H) dans le 35 km
Distances: 15 km (16,3 km)
Style: libre
Participants, l’an passé: 59 H dans le 15 km
13 F dans le 10 km

Marathon oblige, je n’ai pas souvent participé à la Loppet du Mont Orford. Je vais cependant essayer de vous préparer du mieux possible à l’affronter.

Cette année la Loppet est jumelée à la deuxième tranche de la Coupe Québec et la plupart des clubs de la province y seront présents. Si vous n’avez pas compris le message, je le décrypte pour vous : ‘’Arrivez de bonne heure’’. Le stationnement sera bondé, les places pour le fartage rares et les toilettes encombrées. Pas de panique, les organisateurs sont au courant et tout sera fin prêt pour éviter les engorgements et les attentes.

Maîtres : ayez la décence de ne pas demander aux farteurs des différentes équipes la recette miracle du fartage du jour. Ils ne la donneront pas et vous passerez pour des néophytes.

Le parcours consiste en une boucle de 16,3 km, d’un dénivelé total de 730 m, que l’on skie une ou deux fois, selon la distance imposée.
Prenez le temps d’analyser le tracé du parcours, le plateau de départ (important pour situer correctement le départ de la seconde boucle et la ligne d’arrivée) et la couleur des fanions.

Ne vous trompez pas de zone de départ, car sur le plateau, il y aura les participants de la Coupe Québec et ceux de la Loppet.
Une fois le signal du départ donné, inutile d’essayer de se glisser au milieu des Seniors, vous avez peu de chances d’en distancer et les risques de chute et de bris sont élevés (et il reste 30 km pour éjaculer la testostérone).

Après 700 m de plat le long de l’Étang aux Cerises, on vire à gauche pour 350 m et on aborde par un virage à droite, une montée suivie d’une descente qui mène (au km 2) à l’intersection avec la piste de 5km utilisée pour la Coupe Québec.

Les 5 kilomètres suivants sont rectilignes et en léger faux plat montant jusqu’à la grande halte (km 5). Il est temps de revenir vers le plateau de départ. Une bonne montée de 600 m, un virage à gauche (on continue à monter), une courte descente et un léger faux plat ascendant d’environ 4 km nous amènent au km 9,5. Par une côte de 500m, on atteint le km 10. Une autre courte montée (200 m), une portion plane (700 m) et au km 11,5, on vire (90o) à droite pour redescendre jusqu’au km 13. Virage serré à droite et belle descente (400 m). Attention : le virage qui la termine risque d’être glacé si vous ne passez pas dans les premiers. La descente continue, moins raide mais assez rapide. Après 1,5 km de plat, on amorce une boucle qui ramène au plateau de départ. On ne crie pas victoire, il reste le second tour à compléter pour les participants au 32,6 km. Il s’agit du même parcourt mais curieusement, on le trouvera plus fatigant, plus lent et plus long.

Cette seconde boucle une fois complétée, la ligne d’arrivée vous attend. Les congratulations aussi. N’oubliez pas de remettre le dossard. Prenez ensuite quelques heures pour visionner la course sur votre montre, GPS, chronomètre, pulsomètre, caméra et téléphone. Il est très important de connaître ses pulsations cardiaques au huitième kilomètre du second tour, au moment ou on doublait le dossard 45, dans le petit faux plat ou l’an passé le dossard 78 nous rattrapait.

S’il vous reste de l’énergie, demandez à votre GPS de retrouver votre véhicule dans le stationnement. Ensuite, on vous attend au chalet. Vous avez passé une bonne journée….revenez donc l’an prochain.

Jan
07

Mont Grand Fonds 2010

MONT GRAND FONDS – 6 FÉVRIER en 2010

Distances: 35 km, 17,5 km
Style: classique
Participants, l’an passé: 38 (8 F / 30 H) dans le 35 km
12 (4 F / 8 H) dans le 17,5 km

L’événement est organisé par le club de ski du Mont Grand-Fonds. Pour s’y rendre, suivre la route 138 Est jusqu’au pont qui traverse la rivière Malbaie (à l’entrée de La Malbaie). Tourner à gauche pour traverser le pont puis à gauche à sa sortie pour prendre le chemin de la Vallée. Après 1,5 km, tourner à droite sur le Chemin des Loisirs que l’on suit sur 12 km, jusqu’au stationnement du centre de ski. Et quel stationnement… Il y a de la place pour tous. En prime : la salle de fartage est proche. L’accueil se fait dans le bâtiment principal. On peut y laisser les affaires personnelles, récupérer les dossards et le billet pour le lunch.

La salle de fartage (bâtiment situé à une cinquantaine de mètres) est vaste, bien équipée en bancs de fartage, et un joueur d’accordéon vous bercera au son de quelques ritournelles pendant que vous flattez vos skis. Deux pistes, idéales pour les tests de glisse, sont disponibles, le long du plateau de départ (devant la salle de fartage).

Cette année, les épreuves se déroulent en classique.

  • Pour le 35 km : une boucle de 28 km suivie d’une boucle de 7 km. La première boucle a la forme d’un 8, le centre du 8 se trouvant environ au cinquième kilomètre.
  • Pour le 17,5 km : une boucle de 17,5 kms

La piste est bien tracée, large et il y a deux traces tout le long. La double poussée est de mise sur une bonne partie du trajet. Le centre est ouvert au public pendant la course. Il se peut que vous ayez à demander la piste à des non-compétiteurs. Pensez-y à l’avance, ces skieurs n’ont pas l’habitude de voir passer des «machines» et ne se tassent pas vite (ou pas du tout).

Dès le départ, on fonce plein nord, pour deux km de faux plat, jusqu’au premier relais, «La promenade». Une montée assez raide, d’environ un kilomètre, va ensuite occuper vos poumons, entre le km 2,5 et le km 3,5. Un petit repos de 500 m avant d’atteindre le deuxième relais «Les lions». Les organisateurs ont ensuite placé une petite portion plane pour que vous puissiez récupérer. Vers le km 4,5, on croise (sur la droite) la piste qui nous ramènera au plateau de départ, dans 13,5 km. On longe maintenant le lac Comporté (sur 1,5 km). Au km 6,5 une nouvelle montée vous propulse (lentement) vers le troisième relais «Chez George», au km 7,5. Un ravitaillement en boisson énergétique y est possible. Les coureurs du 17,5 km vont nous quitter, en empruntant la piste de droite pour rejoindre le plateau de départ.

Attention, la descente commence (le petit mur du km 8,5 ne pose aucun problème) et il faut être attentif au km 9. La piste est en devers et on est déporté vers la gauche. La vitesse est encore accentuée par une portion de ligne droite assez abrupte. Lorsqu’on aperçoit le petit pont de bois, la prudence est de mise. Le virage à droite est serré. Un petit chasse-neige serait le bienvenu. C’est le seul passage ou il est conseillé de ne pas rester dans les traces. Voilà, on en a terminé avec les descentes.

Le point le plus au nord du parcours est collé sur le lac Plongeon, vers le onzième kilomètre. Un virage au Sud et on retourne vers le départ. Non sans peine puisqu’un faux plat montant assez accentué, de 1,5 km (entre le km 12,5 et le km 13,5), va hypothéquer votre énergie. Par chance, il est suivi d’une portion plane jusqu’au quatrième relais «Les Aventuriers» (ravitaillement possible), au km 14. La portion plane continue (les amoureux de la double poussée vont en avoir pour leur argent). Au km 16,5, la piste utilisée par les participants du 17,5 km nous rejoint sur la droite.

Au km 18, on croise la piste utilisée un peu plus tôt. Les derniers kilomètres de la première boucle sont plats. Trois petites montées (qui font mal aux jambes), entrecoupées de faux plats descendants nous conduisent au plateau de départ (ravitaillement possible). Virage serré à gauche, devant les spectateurs, et on repart pour une boucle de 7 km. On emprunte la même piste qu’au départ.

À partir du premier relais «La Promenade» et pour 500, la piste est à double sens. Vous pouvez rencontrer les premiers skieurs du 35 km (ou les derniers du 17,5 km) arrivant face à vous. Soyez prudents. La piste est ensuite parallèle et proche de celle du retour. On peut y apercevoir les skieurs qui ont presque terminé la course et rentrent au bercail.
Au deuxième relais «Les Lions», il ne faut pas manquer la fourche à gauche pour prendre la piste du retour. Un faux plat descendant mène à la ligne d’arrivée.

On s’écroule (pour la photo), on se mouche, on remet le dossard, on se réhydrate et on va vite dire aux amis que le fartage n’était pas bon ou très bon (selon la performance qu’on vient d’enregistrer).

Pour le lunch (soupe, fruit, muffin), il faut se rendre au bâtiment principal. La cafétéria propose plusieurs mets appétissants (surtout après une course), et c’est au second étage, dans le calme que le lunch se déroule.

La remise des médailles et les tirages de prix de présence se font au Pub «Le Sommet». Bonne occasion de célébrer une victoire (ou une participation), une bière à la main. Il faut bien régénérer les pertes en sels minéraux…

Et voilà, on se revoit l’an prochain.

Jan
06

Défi du Haut-Saint-Maurice 2010

Nom: Défi du Haut-Saint-Maurice (La Tuque) – 30 janvier en 2010

Distances: 40 km, 24 km, 12 km
Style: libre*
Participants, l’an passé: 25 (4 F / 21 H) dans le 40 km
10 (2 F / 8 H) dans le 24 km
5 (2 F / 3 H) dans le 12 km

*Il y a possibilité de participer aux différentes épreuves, en style classique. Cependant, les points du Circuit des maîtres ne sont attribués que dans le style libre.

Cette compétition est organisée par le club de ski de fond La Tuque Rouge, situé non loin de la route 155, peu avant le centre-ville de La Tuque, sur le boulevard Industriel. Un stationnement assez vaste pour recevoir tous les véhicules vous attend.

Selon la distance choisie, le skieur doit entreprendre trois boucles de 12,3 km s’il participe au 40 km, deux boucles de 12,3 km s’il est inscrit au 24 km ou une seule boucle de 12,3 km s’il opte pour l’épreuve de 12 km.

L’ambiance est plus que conviviale et le parcours plutôt difficile. Deux postes de ravitaillement (sur la boucle) permettent de refaire le plein d’énergie. Un seul départ de masse est donné. Il regroupe l’ensemble des participants des trois épreuves.

Il est temps de rejoindre la ligne de départ. Elle est installée face au chalet d’accueil du club. C’est le long du premier kilomètre (plat et quasiment rectiligne) que les skieurs de même calibre vont se regrouper. Profitez-en pour vous rejoindre vos partenaires habituels. Faites le vite, la première descente (assez raide et longue d’un kilomètre) va apporter un peu de piquant à ce début de course. C’est le moment de mettre votre glisse à profit. Pensez à votre positionnement et concentrez-vous sur la piste. La course est jeune et les skieurs sont encore nombreux dans les différents groupes. Attention aux collisions. Deux kilomètres de faux plat descendant vous conduisent à un refuge (sur votre gauche) juste après un virage à droite. Le premier poste de ravitaillement s’y trouve. Passé ce refuge, on se prépare à une courte descente abrupte (juste avant le km 4). Suivent deux kilomètres de plat (quasi rectilignes). La piste est à son niveau le plus bas.

Il serait judicieux de se préparer mentalement, les montées sont proches. Le premier petit mur est vite escaladé. La piste bifurque à droite. Les skieurs qui arrivent face à vous ont deux kilomètres d’avance. Pas de panique, ils font peut-être deux tours de moins que vous…

Un faux plat, une courte descente et la piste remonte sur un kilomètre (entre les km 6,5 et 7,5). Rassurez-vous, vous n’êtes pas seul à grimper, vos pulsations en font autant. Récompense au sommet: une descente de plus d’un kilomètre, au milieu de laquelle un virage (serré) à gauche ramène les skieurs en vue de la ligne de départ. Avant d’y accéder, la piste serpente au milieu des résineux (plat et faux plat descendant). Virage (serré) à gauche (km 8,5). Les skieurs qui arrivent face à vous ont deux kilomètres de retard. Pas de quoi se vanter, ils font peut-être deux tours de plus que vous… Les courbes se succèdent, sur un terrain relativement plat pour environ deux kilomètres. Un dernier mur (environ 500 mètres) va drainer une partie de vos réserves énergétiques. Par chance, le second poste de ravitaillement attend les participants sur le plateau de départ (qui n’est plus bien loin). La première boucle est terminée. Si vous n’êtes pas trop abimé, renseignez-vous auprès de votre cerveau pour savoir combien il reste de tour à effectuer (aucun, un ou deux) et… bonne chance.

Ne pas oublier de remettre le dossard. Les organisateurs vous l’échangeront contre un T-shirt.
Le repas est servi au chalet d’accueil, avant et pendant la remise des médailles.

Jan
05

Les Sentiers du Moulin 2010

 

Nom: Les Sentiers du Moulin (Lévis-Mirepoix) – 23 janvier en 2010
Distances: 10 km (F), 15 km (H)
Style: classique

Cette épreuve est une nouvelle venue dans la famille des Loppets. Souhaitons-lui bonne chance. Un gros merci aux organisateurs (André et ses acolytes) pour avoir pris le relève de la défunte Lévis-Mirepoix.
La course étant jumelée à une épreuve du circuit J. H. Lamontagne, il y a de nombreux skieurs de tous âges qui y participent. Les départs se font aux quinze secondes, selon les catégories. Renseignez-vous pour votre heure de départ.

Les compétiteurs doivent détenir une licence de course provinciale ou se procurer une licence provinciale d’un jour (disponible sur place).

L’événement utilise le nouveau modèle de SFC. Les catégories, modifiées selon les âges, sont les suivantes :

  • Année de naissance : 1978 à 1969 Maître F1 ou H1
  • Année de naissance : 1968 à 1959 Maître F2 ou H2
  • Année de naissance : 1958 à 1949 Maître F3 ou H3
  • Année de naissance : 1948 à 1939 Maître F4 ou H4
  • Année de naissance : 1938 et moins Maître F5 ou H5

Le chalet principal ne peut être utilisé par les coureurs. C’est le chalet Waterloo qui est mis à leur disposition. L’espace disponible à l’intérieur du chalet étant limité, il est conseillé de farter dehors (et d’amener son banc de fartage, ainsi que les extensions électriques). Vous aurez le plaisir d’être en plein air et de ne pas respirer les vapeurs de chlore, fluor, molybdène, etc.

Le stationnement est immense. Vous n’aurez pas de problème pour y trouver une place.

Les maîtres doivent skier : trois boucles (F1 à F4) et quatre (H1 à H4)
trois boucles (F5 et H5)

Le plateau de départ est mitoyen du chalet Waterloo. Large et bien dégagé, il est suivi d’une ligne droite de 450 m (plane). Profitez-en pour vous placer avec les skieurs de votre calibre. N’ambitionnez pas trop, un virage serré, à gauche va vous propulser vers une longue montée de 1,5 km. Pas de récupération pendant la montée (si ce n’est un faux plat descendant de 300 m, après le premier mur). Si vous partez trop vite, il va être difficile de garder le tempo pendant ces 1,5 km. Vous risquez de ne plus pouvoir suivre vos lapins et de nuire aux poursuivants. La piste est assez large pour doubler, sans problème (sauf deux petits murs, qui peuvent nuire aux excités).

Au km 2, un virage à gauche (très serré) marque le retour vers le plateau de départ et le début de la descente (rapide et longue de 1,5 km). C’est le moment de récupérer. Les 500 premiers mètres sont parallèles à la piste utilisée pour la montée. Un petit coup d’œil peut vous donner la position des poursuivants. Un peu avant le troisième kilomètre, deux virages (gauche puis droite) demandent votre attention. Ce n’est pas le moment de se déconcentrer. La descente continue jusqu’à un virage droite-gauche qui ramène en vue du chalet.

La piste à prendre pour entamer le second tour est bien indiquée (tout droit). Selon votre catégorie, il reste encore quelques tours à faire. Vous êtes responsable de votre parcours.

Lors du dernier tour, n’oubliez pas de prendre la direction « Arrivée ». Un virage à gauche très (très) serré vous y conduira. C’est le moment de sprinter, la foule est là pour vous encourager. En passant devant la ligne, saluez les officiels, les photographes, les spectateurs, les amis, les bénévoles, les jeunes (certains d’entre vous sont leurs modèles, ne l’oubliez pas).

Vu le nombre imposant de catégories de skieurs, le lunch est plutôt spartiate mais la caisse de bananes est toujours pleine et à votre disposition.

La remise des médailles se fait à l’extérieur (rapidement) et elle est suivie par le tirage de prix de présence.

Jan
04

Loppet Mouski 2010

Nom: Loppet Mouski – 16 janvier en 2010

Distance: 30 km, 20 km
Style: classique
Participants, en 2007: 12 H dans le 30 km
2 F dans le 20 km

Et pourquoi pas une petite visite à Rimouski ?

La course est organisée par le Club Mouski. Pour y accéder, prendre la sortie 610 de l’autoroute 20, emprunter la route 232 Ouest (pour 9 km) vers Sainte-Blandine. Tourner à droite (à l’église de Sainte- Blandine) sur le chemin Saint-Joseph. Après 4 km, tourner à gauche sur la route du Club des Raquetteurs.

La particularité de la course réside dans le nombre de boucles à effectuer. Selon la distance choisie, le skieur doit entreprendre trois boucles de 10 km s’il participe au 30 km ou deux boucles de 10 km s’il est inscrit au 20 km.

Pour les femmes : 2 boucles de 10 km, pour les hommes : 3 boucles de 10 km, avec un dénivelé de 175 mètres pour chacune des boucles.

Pour les coureurs qui n’ont pas l’occasion de reconnaître le parcours, avant une compétition, une course dans laquelle on effectue plusieurs boucles identiques présente un avantage certain. Lors de la première boucle, il est possible de mémoriser l’emplacement de différentes zones stratégiques: montées, descentes, virages dangereux, zones de dépassement, emplacements des postes de ravitaillement, etc. Lors des boucles suivantes, il faut savoir profiter de ces points de repère et en tirer avantage: lever le pied avant un mur, accélérer au sommet d’une côte, si on est certain de la proximité d’une zone de récupération, etc. Concentrez-vous donc sur votre premier tour. Lors du dernier tour, il sera plus facile de doser adéquatement les efforts, puisqu’on connaît la piste.

Pour les tests de glisse, aucun problème. On peut les faire dans les cent premiers mètres, dans un beau virage et une longue descente. La salle de fartage est proche pour les ajustements de dernière minute.
Si vous n’êtes pas trop occupé à discuter avec vos amis, vous pourrez entendre le signal du départ. Vous disposerez alors d’un kilomètre de piste (faux plat descendant) pour vous placer dans un groupe de skieurs de votre calibre.

Quelques bosses vont vous tirer de vos rêveries et vous ramener à la réalité: vous êtes en course et il faut souffrir. Les organisateurs ont donc placé au km 3,5 une belle montée de 500 mètres, histoire de réveiller vos douleurs arthritiques. Rassurez-vous, une descente et un faux plat vous attendent, peu après. Relaxez votre « cardio » tout en profitant de la glisse. Au km 5, virage serré à gauche ; on retourne vers le plateau de départ. Ce virage se fait presque en plein bois, attention à vos spatules. La piste demeure plane mais sinueuse.

Pour varier un peu, le long du grand Lac Macpès (paysages de rêves), une série de montées et descentes vous tiendront occupé. Le profil général reste cependant plat. Sur votre droite, le paysage vaut le coup d’œil (ne paniquez pas si vous n’en profitez pas au premier tour, vous pourrez le faire dans le tour suivant (ou le suivant).

Au bout du lac, une belle bosse de 500 mètres va grignoter une partie de vos énergies. Mais les organisateurs (bons princes) ont placé 800 mètres de descente, juste après. Attention, ça peut aller vite, et remonter aussi sec (mais moins vite, ce n’est plus la gravité qui vous déplace, ce sont vos muscles et votre cardio). On escalade donc un dernier mur de 200 mètres, juste avant d’aborder un long faux plat descendant agrémenté de quelques petites bosses. La zone dans laquelle il faut quitter la piste principale, pour faire la boucle, est bien indiquée (bien entendu une ou deux boucles supplémentaires vous attendent, selon la catégorie dans laquelle vous êtes inscrit).

Lors du dernier tour, le plateau d’arrivée est visible bien avant qu’il ne soit indiqué. Une longue ligne droite vous y amène.

Le lunch vaut le déplacement. La lasagne donne le goût de s’inscrire illico pour l’année suivante. Les cérémonies de remise des médailles sont rapides et conviviales.

Jan
01

Les Maitres et la classement de l’AMSF

Le qualificatif “maître” s’adresse aux skieurs* de 30 ans et plus. C’est ce critère d’âge qui vous permet d’être classé “Maître”, quelque soit la compétition à laquelle vous participez. Chez les plus de 30 ans, les organisateurs consignent la performance par groupes d’âge de 5 ans (30-34, 35-39, 40-44…). Votre rang tient compte de tous les participants de l’épreuve.

Cependant, si vous êtes membre en règle de l’AMSF, vous bénéficiez d’un classement supplémentaire: celui de l’AMSF. Dans ce cas, la performance est enregistrée par groupes d’âge de 10 ans (30-39, 40-49…) et votre rang tient compte uniquement des Maîtres inscrits à l’AMSF. Votre temps est ensuite modifié (voir méthode de normalisation des temps dans l’Écho des Maîtres). C’est cette dernière valeur qui va permettre de finaliser le classement de la Coupe des Maîtres.
Dans les rubriques qui suivent (catégorie ‘Guide Junique’) vous trouverez une description sommaire des différentes épreuves comptant pour la Coupe des Maîtres. Les épreuves connexes sont mentionnées occasionnellement , à titre indicatif.

Les trajets étant sujets à modifications, en fonction des conditions d’enneigement et des aléas météorologiques, il se pourrait qu’une description soit erronée. Je m’en excuse.

*Veuillez noter que le masculin inclut le féminin dans le texte.

Déc
01

Nutrition, activité physique, qu’apprenons-nous des situations extrêmes?

Voir la présentation sous forme de document pdf (40 pages)

Déc
01

Les étirements après le ski de fond

 

Voir la présentation préparée par Mireille Cadrin (Instructeure Pilates) et Béatrice Cadrin.

Oct
01

La petite histoire de l’invention du style libre

Texte de Bengt-Erik Bengtsson, Suède, traduit par Rock Ouimet, Québec

Bengt-Erik Bengtsson et sa conjointe, Solveig, sont deux Suédois qui ont travaillé dans le monde du ski de fond pendant plus de 20 ans pour la Fédération internationale de ski (FIS) en Suisse. Bengt-Erik raconte la difficile naissance du pas de patin (style libre) durant les années 1980 dans les compétitions de ski de fond de haut niveau.

Traduction d’un article d’abord traduit du suédois à l’anglais par Kjell Erik Kristiansen le 6 mai 2009 dans le site Web du ski nordique suédois

Lire la suite: lien vers le document pdf

Avr
15

Tour du mont Valin 2009

C’est reparti pour un tour(1). Coincé entre six paires de skis, trois sacs de vêtements, deux coffres de fartage, trois sacs d’épicerie et le siège du conducteur, je somnole dans l’auto. André, guidé par sa copilote ( Renée ) cramponnée aux poignées de l’auto, essaye de battre le record de Villeneuve, Québec-Lac St Jean.

Un crissement de pneus, un dernier dérapage et nous voilà rendus sains et saufs au Montagnais(2) pour prendre possession de notre chambre et manger un brin avant d’aller tester les skis au parc des Monts Valin. En engouffrant mes bagels avec le beurre de peanut en dessous ( j’ai l’estomac à l’envers ), je réussi à reprendre assez d’énergie pour faire une petite sieste.

14 h : fini le farniente, il faut aller tester les skis. On remet les casques et le rallye reprend en direction des Monts Valin. Après quelques dérapages ( contrôlés ), trois glissades ( contrôlées ) et plusieurs embardées ( non contrôlées ), un dernier coup de frein nous immobilise dans le stationnement graveleux du centre d’interprétation du parc. Mes skis sont en sueur(3). Ils sont plus à l’aise lorsque c’est moi qui les conduit(4).

Sous une légère pluie fine, une piste brunâtre, molle et humide nous sert de champ d’essai pour tester six klisters, quatre poussettes, huit gliders et cinq différentes structures. Le bilan de ces tests restera secret jusqu’à la fin de la course de demain. Satisfaits des performances de nos planches, on va tenter de battre notre chrono Montagnais – Mont Valin, sur le chemin du retour.

Arrêt chez Atmosphère, pour récupérer les dossards et prendre connaissance des dernières nouvelles concernant la course. Le magasin est magnifique et achalandé ( s’il vous manque des farts, ils les ont ). C’est avec plaisir qu’on rencontre les premiers amis, qui comme nous sont venus aux informations. Le trajet du 45 km est légèrement modifié dans ses premiers kilomètres ( mais la distance demeure inchangée ). On profite de cette première pause sociale : météo, conditions de neige, fartage, matériel, résultats de courses, état des pistes, projets pout l’été, tout y passe. Le temps passe lui aussi ( et vite ) et l’heure du souper approche ( celle de la douche également ).

De retour à l’hôtel, on prend le temps de s’étriller avant de descendre au restaurant où les amis sont déjà installés derrière des montagnes de spaghettis. La conversation reprend de plus belle : météo, conditions de neige, fartage, matériel, résultats de courses, état des pistes, projets pout l’été, tout y passe une seconde fois. Ce sont des angoisses métaphysiques concernant le fartage qui perturbent le plus mes compagnons : To rill or not to rill ? Telle est la question. Même l’excellent dessert(1) ne nous donnera pas la réponse. On va donc se coucher. Je pensais jeter un dernier coup d’œil à la météo, avant d’aller au dodo, mais la fatigue a eu raison de ma curiosité et je me suis endormi sans regarder la fin du film. Je ne sais pas comment il se termine. Je le verrais demain matin.

Dring, dring, il est six heures. On déjeune et on reprend la route du parc. Malgré un réveil matinal, pour s’assurer d’une place de stationnement proche de la ligne de départ, les lèves-très-tôt nous ont devancés et les occupent déjà à notre arrivée. C’est donc à pied qu’on se dirige vers un centre d’interprétation rempli à craquer. Entassés, les compétiteurs parlent les uns sur les autres.

L’ambiance de ligne de départ est omniprésente. Les participants s’affairent à épingler leur dossard, à faire la queue devant les toilettes, à régler leur GPS, à agrafer des gels à leur ceinture, à perfectionner le fartage, à connecter leurs synapses, à réchauffer leurs gants, à tester leur gourde, à fixer la puce électronique, à éponger un excès de stress… Certains sont occupés à ne rien faire.

Dehors, face au plateau de départ, trône la tente de Swix, sous laquelle Fred klisterise sans relâche. On retrouve également celle de Sportstats où un charmant gamin distribue les puces électroniques, celle réservée au réchauffement des compétiteurs ( agglutinés autour de deux brûleurs à gaz ) et les toilettes extérieures (6). Pour ne pas paraître trop désinvolte, je stimule mes pulsations sur l’aire de réchauffement et mon orgueil avec quelques tests de glisse.

Le premier départ est annoncé. Il est temps d’enlever le survêtement et de se concentrer. Dés que la vague qui me précède est partie, j’enjambe les barrières et je place mes skis derrière la ligne rouge. ‘’Départ dans deux minutes’’. S’il ne faisait pas si froid, les mouches seraient sorties et on les entendrait voler.

Et c’est un départ. Le commentateur y va de citations d’aréna:

 » Les meilleurs doivent être les meilleurs « ,  » Les attaquants sont affamés « . Je suis déjà bien loin pour entendre la suite. Encerclé par une bande d’excités, je me débats pour ne pas me faire aplatir. Il leur reste quarante quatre kilomètres pour s’éclater(6) et ils ne prennent même pas le temps de contempler le paysage. Ouf ! les turbos viennent de me distancer, le diesel va pouvoir skier à son rythme.

Après le coup de feu, une boucle d’environ sept kilomètres reconduit les skieurs au plateau de départ, devant les spectateurs ( pour les photos et pour récupérer des bâtons de rechange en cas de bris ). J’essaye d’impressionner les poursuivants en attaquant les premières montées ( éprouvantes ). Je vais me calmer. La piste large et miraculeusement bien entretenue offre une vue sur des centaines de mètres. C’est déprimant de voir que les premiers ont déjà ces centaines de mètres… d’avance.

Je skie seul, au milieu de collines enneigées que je n’ai pas grand temps pour admirer. Faute de compagnon avec qui partager mes pensées, je cogite en solitaire.

Où est-ce que j’ai mal ? Partout.

Qu’est ce que je fais là ? J’essaye de m’amuser.

Encore combien de kilomètres ? Beaucoup.

Pas bien fort comme élucubrations, mais ça passe le temps, jusqu’au premier relais: le refuge du Piedmont. Tempête sous un crâne, je suis confronté à la première décision importante de la journée : le choix du Gatorade , bleu ou orange ? Je préfère le bleu, mais si j’en renverse sur mon costume, les taches seront visibles et je ne paraîtrais pas à mon meilleur sur les photos. Le Gatorade orange me plaît moins; par contre si je le renverse, les taches ne se voient pas sur mon costume orange. Ma décision est vite prise : je ne bois pas ( ce qui me permet de parler avec les bénévoles au passage ).

Je commence à remonter les derniers skieurs des groupes précédents. Poli, j’encourage tout ce beau monde, tout en me préparant psychologiquement à la montée ( plusieurs kilomètres ) qui ne saurait tarder. Exigeante et difficile, elle me mènera jusqu’au sommet des Monts. Doubler les patineurs est particulièrement laborieux car la piste est molle et les dépassements sont pénibles. Les skieurs de classique, canalisés par les traces, nuisent moins à ma progression.

Au second poste de ravitaillement ( ruisseau Gabriel ), n’ayant toujours pas résolu mon problème de Gatorade, je décide à nouveau de ne rien consommer.

J’ai un dernier mur à gravir ( le bras de l’Enfer ) avant de commencer à rêver de faux plats et de descentes. Malgré les râles, les crampes et les douleurs, la montée se passe bien et c’est toujours en vie que je rejoins le sommet de la piste. Déguisés en gérant de banque, des kilomètres de vallons m’attendent pour hypothéquer mes jambes, mes poumons et mon cardio. Malheureusement pour eux, je vais maximiser ma glisse, économiser mon énergie, augmenter ma vitesse et concentrer mes actifs sur la technique.

La pancarte  » Bras des canots  » annonce la dernière descente, vertigineuse, longue et rapide. Les dérapages des skieurs précédents ont ravagé la piste. Par chance, les organisateurs ont demandé aux participants d’enlever les skis aux endroits stratégiques. Ce que je fais avec plaisir et soulagement, la vitesse étant un peu trop élevée à mon goût. Mes doigts ( sévèrement gelés l’an passé ) ne fonctionnent plus et je dois remettre les fixations à coup de pied.

Je n’ai pas le bilan exhaustif des objets perdus dans la descente mais j’ai remarqué : une paire de lunettes, deux bâtons brisés, trois tuques, deux gants et quatre gourdes ( et je ne suis loin d’être le dernier à être passé ).

La descente terminée, je sprinte le dernier kilomètre pour rejoindre la ligne d’arrivée et c’est avec plaisir que je me soumets au rituel habituel : me moucher, féliciter mes skis, remettre ma puce, abandonner ma réserve de stress, enfiler mon survêtement, arborer un air décontracté et embrasser les Officielles. Ensuite, je file sous la tente. Tiens, une ambulance(9)…

Réchauffé par la chaleur bienfaisante des deux brûleurs à gaz et requinqué par les tranches de fromage, les biscuits au son et le bouillon chaud, je m’offre un moment de  » gérance  » d’estrade avec les amis : évaluations, anecdotes, impressions, critiques, sensations, appréciations, conclusions… L’atmosphère est amicale et détendue. N’ayant pas mes lunettes(8), je n’arrive pas à déchiffrer la feuille des résultats provisoires . Par bonté d’âme, une jeunesse a fait la lecture de mes performances.

Horreur ! Dans la colonne Sex Class. (10) -, j’ai 20/32 ( un faible 62,5 % ). Ma blonde m’octroie généralement une bien meilleure cote. C’est une catastrophe. Honteux et dépité, je cours me diluer dans la foule au centre d’accueil.

Les conversations reprennent de plus belle alors que le centre se vide lentement, les participants retournant en ville ( et au banquet ). Avec mes chambreurs, on attend toujours Samuel ( qui n’a toujours pas terminé sa course ). L’inquiétude nous gagne. Finalement il franchira la ligne d’arrivée en motoneige. Victime de crampes au trentième kilomètre, il a trouvé refuge dans un des relais jusqu’à son rapatriement vers le plateau d’arrivée.

Une fois réunis, le dragster d’André nous propulse jusqu’à la chambre d’hôtel, la douche, la bière, les chips, une petite trempette dans la piscine et la sieste. C’est l’heure du repas.

On se fait beau et en route vers le banquet. Le tout Tour du Mont Valin est présent. Les conversations sont animées, nullement dérangées par l’intensité du brouhaha. Fred a amené à notre table la bouteille de défartant(12) de Jan et on trinque à sa santé. Les palabres reprennent, cette fois-ci autour de l’apéritif et des tourtières. Elles dureront jusqu’aux remises des médailles et des prix de présence. Le stress de ce matin fait place à la nostalgie d’une fin de saison.

Les résultats de la coupe des maîtres sont présentés aux skieurs. Mes félicitations à Louise, Nathalie, Diane, Gaétan et André.

Je fais du table à table(11) pour saluer les amis. Je ne reverrai certains d’entre eux que l’automne prochain.

Et voilà, c’est terminé. Avant de vous quitter, je tiens à remercier en votre nom, les bénévoles, les organisateurs, les commanditaires et toutes les personnes impliquées dans la réussite de l’événement.

À l’année prochaine. Bon vélo, bonne course à pied, bon ski à roulettes, bon canot, bonne randonnée, bon repos.

Amitiés

Paul

 

(1)Tour du Mont Valin, bien entendu.

(2)L’Hôtel le Montagnais est l’hôte de la compétition et la majorité des compétiteurs y logent.

(3)Une chance : ils sont fartés avec du Toko Hydro.

(4)Lire à ce sujet leurs excellents commentaires sur ma conduite, dans L’Écho des maîtres ( Loppet Boréal 2010 ).

(5)Pensant que les grains de café qui ornaient le dessert perturberaient leur dodo, les amis me les ont offerts. Je n’ose pas leur avouer que ces grains de café étaient …en chocolat. Merci.

(6)La puce active la chasse d’eau, lorsqu’on franchi le porte. On n’arrête pas le progrès.

(7)Comme me disait un grain de pop corn.

(8)Imprimez les résultats en caractères plus gros: les vieux maîtres ne transportent pas de lunettes dans les courses.

(9)Phil a été fortement impressionné par les épreuves de saut aux Olympiques. Il a tenté un triple salto au milieu de la seconde partie de la descente. Bilan : une commotion, une belle balafre, des points de suture, une promenade en motoneige et une balade en ambulance jusqu’à l’hôpital.

(10)Sur les résultats de Sporstats, l’expression a été remplacée par  » Gender Place « .

(11)On dit bien  » porte à porte « .

(12)Je vous raconte son histoire une prochaine fois.

 

 

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